Les aléas du boulot

Hier matin, mon patron (le « directeur des systèmes d’information ») s’est fait lourder, du jour au lendemain. C’est lui qui m’avait recruté (directement en CDI, ce qui est plutôt rare dans la maison) et qui me suivait depuis mon entrée dans la boîte, et qui semble-t-il me voulait plutôt du bien.

Et bien ça fait bizarre, et puisque mon poste n’est attaché à aucune équipe (je travaille un peu au gré des priorités), ma place ici se fragilise d’un coup. A suivre.

Edition du message pour les éventuels anxieux : ça va hein, je le prends bien. Au pire ce sera enfin l’occasion de changer de boulot. 😉

Geoffroy Guichard

poteauxcarres Le week end dernier j’ai de nouveau succombé à ma danseuse : le Stade Malherbe.

Samedi matin rendez vous était donné aux Paris Drakkars pour un déplacement à… Saint Etienne. Saint Etienne, c’est la mythique équipe française des seventies, les verts, Rocheteau, Larqué, les frères Revelli, les poteaux carrés de la finale de la coupe d’Europe contre le Bayern (tous les papas savent ça…) et le stade Geoffroy Guichard, un stade à l’ambiance réputée. Bref, c’est du lourd, un déplacement qu’on ne peut pas faire tous les quatre matins lorsqu’on est supporter de Caen. Et ça fait six heures de route depuis Paris, donc ça demande un brin d’organisation, d’enthousiasme, et à vrai dire de folie.

pd_sainte.jpg L’élite des Paris Drakkars était donc dans le Forez ce week-end, et si l’on excepte le match (mais est-ce vraiment important) ce fut une belle réussite. Une chaleur incroyable dans le stade et des stéphanois sympas avec qui se payer des coups (ceci dit, c’était facile pour eux, leurs joueurs avaient gagné 3-0…). Vraiment chouette. Si ça vous branche, y’a un tas de photos là.

Ceci dit au classement, Malherbe s’enfonce, et ça c’est un peu triste.

Gracques & Cie

Si le parti socialiste avait su dire ça : Manifeste pour une Gauche Moderne (ça se lit vite, promis), alors la face des élections présidentielles en aurait peut-être (probablement ?) été changée, et je n’aurais pas ressenti le besoin de rejoindre le Modem.

Quelques jours plus tard, je me relis et je trouve mon message un peu con, en tout cas incomplet. C’est emmerdant pour quelqu’un qui se sent assez social-démocrate (je parle de moi là 🙂 ) d’assister au spectacle pénible d’un PS tiraillé entre son aile gauche (Emmanuelli, Mélenchon, Montebourg, Fabius), dont la vision ne correspond pas du tout à la mienne, et son aile disons… démocrate. J’ai cruellement ressenti cette faiblesse lors du débat sur le Traité Constitutionnel Européen, qu’une majorité de socialistes a finalement rejeté, alors que je considérais de mon côté que c’était une belle avancée. Depuis 2005, ce fossé n’a fait que se creuser, même si Ségolène Royal a tenté de rapprocher les deux courants, avec le peu de réussite que l’on sait. Et je ne vois pas comment le PS pourra avancer tant qu’il n’aura pas fait un choix, qui promet bien des douleurs (c’est comme ça une scission…) mais qui me paraît un préalable à tout.

Il y a quelques jours le lobby « Les Gracques » a fait parler de lui avec le fameux Manifeste pour une Gauche Moderne dont j’ai parlé initialement, et… je le trouve très bien moi ce papier. En tout cas il correspond bien à ma pensée, tout comme l’idée d’une coalition Social-Démocrate + Modem + Verts que je trouvais plutôt saine. Seulement aujourd’hui personne n’a vraiment repris le flambeau de Dominique Strauss-Kahn, et c’est comme ça que des quidams comme moi, qui se considère initialement de gauche (est ce une lubie ?!) se retrouvent au Modem.

Bref. C’est pas demain la veille que Nicolas Sarkozy (qui est conservateur et non libéral comme on le lit parfois !) sera emmerdé par l’opposition, et ça, ça m’attriste.

Voilà…

tango café tortoni buenos aires

c’est fini, nous sommes de retour.

Le tango était superbe, l’ambiance du bar où nous avons vu Argentine-France enthousiaste, le retour en avion un peu long (le service d’Iberia est définitivement sans comparaison avec celui d’Andesmar… même pas un petit Bingo pour détendre l’atmosphère !).

Nous avons eu le plaisir de voir les parents de Sarah nous chercher à l’aéroport (merci encore à vous !), reste à récupérer le chat et gérer le décalage horaire. Et puis à se soigner pour Sarah, qui traine une vilaine toux.

Demain c’est le boulot, et ça me rend malade. 😉

Edit : premières photos ici.

En attendant de passer la soirée dans un club de tango…

on illustre les posts de photos, puisqu’on a trouvé de quoi les sortir de l’appareil. 🙂

On est bien arrivés à Buenos Aires, après une nuit royale dans le car Andesmar reliant Mendoza à la capitale. L’équivalent de la business class nous a coûté seulement 50 pesos de plus chacun, soit 12€… Pour ce prix : journal du jour, repas avec plat chaud, champagne et surtout : de VRAIS lits. Ca change d’Eurolines ou de Flecha Bus. Malheureusement cette fois ci nous n’avons pas remporté la bouteille de vin.

Mardi soir, Mendoza.

bingo andesmar

Nous voilà à Mendoza depuis hier matin, après une nuit tout à fait convenable dans le car avec Andesmar, deux bons films, un bon dîner, pas de ronfleurs, une bouteille de vin remportée lors d’une improbable partie de… Bingo (!) organisée par le stewart (!), que demande le peuple ?

mister dog

Mendoza est une ville située à peu près au milieu de l´Argentine pour la latitude et collée à la frontière Ouest avec le Chili. Elle a malheureusement été détruite à plusieurs reprises par des tremblements de terre (merci la Cordillière…) et ainsi la ville n´a plus rien de colonial-charmant, seulement des maisons à un étage. On retrouve les charmes et désagréments de la grande ville, le bruit, les voitures qui roulent n´importe comment, mais la ville est tout de même dotée d´un très grand parc, le parc San Martin, où il fait bon se promener ou encore faire son jogging lorsqu´on est un argentin sportif.

Nous sommes installés dans ce qui ressemble plus à un Bed and Breakfast/pension de famille qu’à une auberge de jeunesse, où tout le monde est très sympa et prévenant, dont notamment un papi affable nommé Hector.

la neige en argentine

Nous avons décidé de profiter du coin aujourd´hui avec une excursion classique nommée « Alta Montaña ». Avec nos camarades touristes, nous avons suivi la route numéro 7 jusqu’à la frontière du Chili, l’occasion d´aller faire coucou au fameux Aconcagua et se rendre compte de la réalité des stations de ski argentines (nous avons pris le télephérique en tant que piétons en fait, bientôt les photos, ahah). Encore beaucoup d´Argentins qui visitent leur pays, qui sont contents de discuter et trouvent que 3 semaines pour visiter le pays c´est vraiment pas beaucoup. Il est vrai qu´être tellement à l´Ouest donne très envie d´aller voir le Chili, Santiago, Valparaiso, l´Ile de Paques … mais là je m´enflamme, ce sera pour une autre fois…

Au programme de demain : matinée de balade à cheval !!! Ta-ta !!! C´est très populaire ici et Guillaume n´etait pas vraiment contre donc nous voilà lancés. Puis dans la soirée nous prenons le car pour BA. (snif)

Bonne journée à tous et à très vite.

Vendredi soir, Salta

nous devant une oeuvre d art dans le desert fleches chicas

Nous voilà rentrés de notre deuxième boucle, peut être encre plus extraordinaire que la première. Et pour causes, non seulement les paysages étaient encore une fois fabuleux (nous y reviendrons), mais nous avons eu la surprise de faire la route avec Anne et Karima, deux connaissances de Sarah de l’époque de Saint Antoine (deux internes parisiennes quoi…). Hasard surréaliste (le monde est petit, tout ça). Et comme Homero -le guide- s’est pris au jeu… 48h plus tard, je peux considérer qu’on s’est fait des copines.

Bon, la route. Départ hier à l’aube (on ne chôme pas), d’abord une vallée couverte de jungle, jusqu’à un col à 3000 mètres, et puis une route dans un nouveau désert. Traversée du parc national des cactus (ils peuvent atteindre 6 mètres de haut, faut voir ca…), et puis surtout 150 km sur la piste route 40, qui relie Ushuaia à la frontière bolivienne en 5000km (comptez 30 jours de route !) en suivant la cordillière des Andes. Des panoramas à couper le souffle.

Finalement nous arrivons à Cafayate (prononcer Cafachate), haut lieu du vignoble argentin, nous sommes crevés mais pas au bout de nos surprises car dans la soirée Homero ne résistera pas à la tentation de nous faire gouter le digestif local dans la boite de nuit-billard de la ville…

Ce matin, visite des bodegas du coin. Une bodega c’est la maison mère d’un vignoble : dégustation obligée donc, à 10h30. Ici une bouteille n’est en général que d’un seul cépage : le Malbec est plus léger que le Cabernet Sauvignon, qui est plus léger que le Tannat… qui est franchement trash. Prévisible, on a surtout fait des emplettes dans la petite bodega bio ET familiale, s´il vous plait. Le retour fut plus tranquille, ponctué de pauses dans des lieux du type… Grand Canyon, après un enième repas charmant dans un petit resto déniché par Homero, dehors au soleil, fromage de chèvre et agua con gas… Toujours pas de photo, car j’ai officiellement perdu le cable usb de l’appareil, mais vous pouvez me croire sur parole.

pierres again elle est a qui la main ?!

Demain soir nous quittons finalement Salta pour Mendoza, LA grande ville du vignoble argentin. L’occasion de poursuivre l’écriture de notre guide Parker Gogo-Cohen des vins argentins.

(Vous nous en voulez si on dit qu´on a pas envie de rentrer tout de suite ?)