Lundi 28 juillet, Niamey

niamey Quatre jours après notre arrivée. On prend à la fois notre temps (comme ce matin, tranquille sur la terrasse de la maison), et en même temps on fait plein de choses :

  • jeudi soir découverte des maquis, petits resto locaux où l’on boit de la bière conjoncture et où l’on mange des brochettes
  • vendredi découverte du nouveau marché, et diner dans un très bon resto local
  • samedi arrivée de Quentin, un nouveau camarade, départ pour un mariage (!) de deux soeurs que nous ne connaissons pas directement (Christine connaît Mariama, qui est leur cousine…) mais que nous ne manquons pas de saluer, visite du grand marché, diner avec des volontaires français
  • hier brunch et départ pour la concession (une petite maison à une vingtaine de kilomètres de Niamey, au bord du fleuve Niger), pour un pique nique et une balade du coin. On voit des hippos (!!). Petit chemin tortueux et traversée des champs de mil, le coin est superbe.
  • ce matin petite pause donc, en attendant que Quentin et Etienne se sortent de la DST pour le visa du premier. A ce sujet, FX ce malheureux s’est fait refouler à la douane de Genève car il comptait récupérer son visa sur place. Il aura du coup 5 jours de retard…

Sarah : il fait vraiment bon vivre, le point santé est excellent (nous ne sommes pas malades du tout) et demain… c’est mon anniversaire ! 27 ans, duh. C’est le début de la vieillesse… 😉

Bises à tous, bons préparatifs de voyage aux parents, frère et soeur… Et à tous d’ailleurs ! A bientôt pour de nouvelles aventures !

Nous sommes vivants !

Bien arrivés, bien accueillis (chouchoutés me souffle Sarah). Nous avons bien dormi, bien mangé, et bien commencé à apprécier la chaleur du pays.

Cette nuit arrive notre premier camarade de colonie, puis un deuxième ce week end. On envisagera alors le programme de la semaine prochaine. A suivre ici très vite ! 🙂

Bises à tous, et en particulier aux parents.

Du kilo de tomates à Paris… ou petite histoire de l’inflation.

tomate

8h30 : marché du boulevard Richard Lenoir, Paris 11e : 1.30 euros le kilo

9h30 : primeur de la rue de Longchamp, Paris 16e : 2.60 euros le kilo

10h30 : alimentation générale de la rue de Vaugirard, Paris 15e : 3.90 euros le kilo

10h45 : Franprix à proximité de l’hôpital Necker, Paris 15e : 2.90 euros le kilo

La nouvelle idole du Stade Malherbe de Caen

Petit extrait de l’interview de la nouvelle star du club, Steve Savidan :

Le journaliste : Vous arrivez à Caen avec l’étiquette d’attaquant français le plus prolifique sur les deux dernières saisons de L1 (26 buts). Vivez-vous cela comme une pression ?

Steve Savidan : Pas du tout, j’espère juste l’être sur trois saisons désormais. Vous savez, j’ai l’habitude de dire que la seule pression que je connaisse, c’est la 1664

Il est fabuleux.

Un chic type

Jeudi matin, on était tombé sur lui en prenant le petit déj et on avait éteint la télé. Certains ont tenu et ont enregistré, et… ça fait froid dans le dos.

Pour rappel : Serge Dassault est le président (condamné en 1998 à deux ans de prison avec sursis pour corruption) de Dassault Aviation (héritée de son père, l’entreprise conçoit le Rafale, avion qui n’existerait pas si l’Etat français ne faisait pas dans la préférence nationale…). Il est aussi sénateur-maire de Corbeil-Essonnes (avec son lot de casseroles : comptes trafiqués, achat d’influence…) et président du Figaro et à ce titre grand défenseur de l’indépendance de la presse.

Alors ok, ce mec est une caricature. Mais la caricature passe très souvent à la télé, est un grand propriétaire de presse, et plus personne au fond ne s’en émeut. Ca fait froid dans le dos.

Vous allez me traiter de fausse rebelle, mais…

Je tenais à vous faire partager le texte de cette chanson.
Saez, c’est sûrement pour vous une seule chanson « Jeune et con », qu’on chante en soirée…
Pour moi, récemment, c’est aussi ce texte, servi par une mélodie lancinante et pleine de rage… Et puis on va dire que c’est de saison.

JEUNESSE, LEVE-TOI !

Jeunesse lève toi

Lu dans le canard du 25 juin

Le catastrophisme officiel, celui que propagent les décideurs, fait écran à ce fait : « le désastre est déjà largement accompli », et notamment « là où il fait ses principaux ravages : dans l’esprit des hommes ». La privatisation acceptée du monde. Notre soumission quasi totale à une bureaucratie de managers et de chercheurs, tous au service direct de l’industrie. Nos dénis de réalités : comment croire, par exemple, à une prétendue pénurie de pétrole, « alors qu’à l’évidence il y a surtout effarante pléthore de moteurs, engins et véhicules de toute sorte » ?

(chronique de Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, Éditions de l’Encyclopédie des nuisances)

Comme dit le canard, le livre paraît stimulant intellectuellement. Si j’ai un peu de temps (et quand j’aurai fini cent ans de solitude et ma pile de magazines…) j’essaierai de le lire et d’en faire un petit compte rendu.

PS : Ma période d’essai est terminée depuis lundi. Je suis donc pour de bon consultant en systèmes d’information. Yeah. Y’a plus qu’à assumer.