Joyeuses fêtes

En ce moment on déménage nos affaires de chez ma mère. J’ai du coup retrouvé vieux cours et vieux devoirs de première et terminale, avec les commentaires fleuris qui vont avec (à se demander comment j’ai fait pour finir mes études 😉 ). Florilège :

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Pour 2009, je fais le vœu de parler un peu moins de politique et de vente liée, et un peu plus de trucs marrants ou joyeux. 😉 Et faire en sorte que Sarah écrive un peu plus.

PS : On regarde en amoureux les Z’amours en direct là, attendant de voir une copine passer à Tout le monde veut prendre sa place. Ça va être dur de rester devant la télé jusqu’à la fin, mais le fait de voir une amie briller devant Nagui vaut bien un petit sacrifice.

Nos valeurs communes

En ces temps de congés/fêtes, un peu de lecture.

Notre chère ministre Christine Boutin a lancé un site ré-vo-lu-tio-nnaire récemment : www.nosvaleurscommunes.fr, le débat citoyen sur les valeurs qui nous rassemblent (tout un programme…). Je ne m’attarderai pas sur les participations qu’on y lit, qui donnent parfois l’impression de tomber dans un repère de sympathisants de Jean-Marie.

Mais la nature est bien faite, et certains ont rebondi avec humour : notamment brave patrie et Jean-Pierre Martin, un petit cadre dans une grosse boiboite. A lire en parallèle.

Tout ça pour vous souhaiter de joyeuses fêtes. 🙂

Déclaration du député des Hauts-de-Seine Frédéric Lefebvre

L’absence de régulation du Net provoque chaque jour des victimes ! Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l’absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d’adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de bombes artisanales explosant aux quatre coins du monde ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs œuvres ?

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Christian Estrosi

Au bout de trente secondes dans le Grand Journal : il est évident que les lycéens sont instrumentalisés. Ah ? C’est marrant j’avais lu que ces jeunes s’était mobilisés en dehors de tout syndicat, et que c’était précisément ce point qui inquiétait les autorités.

Puis il enchaîne sur un subtil trouvez-vous normal qu’en France 20% des élèves soient en échec scolaire blablabla ?, le type de question à réponse unique qui sert d’argumentation implacable pour justifier la suite du discours (procédé sur-utilisé par notre président), en l’occurrence les fameuses réformes que Xavier Darcos a finalement préféré retirer.

Quand on lui demande sa position sur le cumul des mandats, exception française dont il est le champion (il est député et maire de Nice, président de la Communauté d’agglomération Nice-Côte d’Azur et secrétaire général adjoint de l’UMP), l’ex-secrétaire d’État chargé de l’Outre-mer se plaint d’avoir dû démissionner de la présidence du Conseil général des Alpes-Maritimes pour se conformer à la loi, et que pour s’en convaincre il suffit d’aller demander à ses administrés s’il ne faisait pas du bon boulot.

Et après on trouve normal que des lois soient votées au Parlement avec 80 votants sur 577 députés…

Sur ce, je vais éteindre la télé et chercher les légumes de l’AMAP. Comme le conseillent les étudiants grecs sur leur JT (et pas un média qui se risque à commenter la déclaration débile du président de la chaîne : cet acte de violence qui dépasse les limites de la démocratie. Pourtant c’est bien la preuve que la bêtise des dirigeants est assez équitablement répartie autour de la Méditerranée).

C’est épatant.

Un peu d’autosatisfaction ne nuit pas : le site a reçu 12 074 visites (!) en novembre. Quand j’ai lu ça j’ai eu du mal à le croire (d’ailleurs c’est toujours le cas). Et pourtant…

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A vue de nez (c’est pas très simple à détailler sur leur système de statistiques), 5% des visites concernent le site de Crêpes à Gogo, 10% le blog de Charlène, et le reste ici !

Alors merci à tous ceux qui passent lire nos divagations, souvent sans rien dire visiblement : la vérité ça fait plaisir. Même si ces derniers jours c’est un peu calme. On mettra ça sur le compte de la fatigue (j’en ai la paupière gauche qui palpite depuis 10 jours malgré l’ingestion de tablettes entières de chocolat noir, paraît qu’on appelle ça des blépharospasmes), et des jolis projets en cours (qui seront décrits ici en temps voulu).

Coup de colère

(…) Le sommeil a bon dos, où naissent les songes, et les cauchemars. Mais on ne se réveille pas dans le pire, stupeur, au saut du lit : le pire s’est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l’apathie ou l’incrédulité des uns, la bénédiction des autres.
Des gendarmes brutaux, grossiers, débarquent impunément avec leurs chiens dans les classes d’un collège du Gers, pour une fouille musclée ; le proviseur entérine, bonasse. Et le ministre de l’Education, qu’en dit-il ? Que dit-il de l’enlèvement d’enfants dans une école de Grenoble, d’eux et de leur famille expulsés en vingt-quatre heures, après combien d’autres ? Qui tient la comptabilité de ces exactions ordinaires ?
Un journaliste est interpellé chez lui, insulté, menotté, fouillé au corps, pour une suspicion de diffamation, qui reste encore à démontrer en justice… Qu’en dit la Garde des Sceaux ? Elle approuve (mutine bague Cartier au doigt, n’en déplaise au Figaro).
Nos enfants, nos journalistes, ce sont encore catégories sensibles à l’opinion.
Celle-ci s’émeut-elle ? Mollement. Elle somnole.
Mais les réfugiés de Sangatte, chassés comme bêtes, affamés dans les bois ; les miséreux du bois de Vincennes menacés de « ratissage », les gueux de nos trottoirs au vent d’hiver ? Les sans-papiers raflés, entassés dans des lieux de non-droit, décharges d’une société qui détourne le regard ignoble de son indifférence ? Et la masse des anonymes, traités mêmement comme rebut par une administration servile ? Au secours, Hugo !
Il y a de jeunes marginaux qualifiés par la ministre de l’Intérieur d’« ultra gauche » – spectre opportun des bonnes vieilles terreurs –, jusqu’ici, pure pétition communicationnelle… Sa police veille, arme à la hanche, elle arpente, virile, les couloirs du métro, des gares. Sommes-nous en Etat de siège ? A quand l’armée en ville ? (…)
Continuerons-nous à dormir ? Ou à piquer la marionnette de banderilles de Noël ?

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Ce dimanche, il pleuvait.

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Du coup je ne suis pas allé jouer au foot.

Après notre brunch-visite en amoureux du musée des Arts et Métiers, je suis allé (seul, y’a des limites quand même) à la Cité des Sciences assister à deux conférences données à l’occasion de l’Ubuntu Party.

Bon, je vois que ça ne vous dit pas grand chose comme ça, une Ubuntu Party. Rappel de quelques fondamentaux :

  • Une Ubuntu Party, c’est un petit rendez vous plus ou moins festif, comme il s’en organise un peu partout en France, autour d’Ubuntu.
  • Ubuntu, c’est une distribution (une marque quoi) de Linux, réputée pour s’adresser au plus grand nombre. D’ailleurs ils en ont parlé dans Libé récemment.
  • Linux, c’est un système d’exploitation, comme Windows XP ou Vista. Mais lui est libre, et ça change beaucoup de choses. J’en ai déjà parlé là par exemple.

Bref, j’y étais, et les conférences sur les formats de fichiers et la vente liée étaient intéressantes (on peut les revoir ici), même si je n’ai pas appris tellement de choses par rapport à ce que j’avais déjà lu sur le net, elles s’adressaient plutôt aux non-avertis.

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