Réflexions sur Wikileaks…

Les réflexions des politiques (la palme allant à Eric Besson qui souhaite expulser de façon préventive le site du sol français…) et journalistes lues et entendues ces derniers jours à propos de Wikileaks font preuve d’une profonde méconnaissance du Web ou d’une volonté suspecte de travestir la réalité (ou bien les deux à la fois).

Je rappelle à toutes fins utiles que Wikileaks est simplement un site permettant à un contributeur (n’importe qui…) de publier des documents tout en assurant son anonymat, et donc sa sécurité. En gros la seule différence avec la source d’un journaliste, c’est que l’information est donnée au grand public, et pas à une seule personne.

Wikileaks n’a pas « volé » de documents. Il en a reçu d’une source anonyme, comme il en reçoit régulièrement. Et considérant que ces documents diplomatiques étaient potentiellement sensibles, Wikileaks fait justement le choix de passer par le filtre de journalistes aguerris pour s’assurer de ne pas faire courir de risque à qui que ce soit. Il n’y a pas de volonté de nuire aux démocraties (comme j’ai pu l’entendre hier au Grand journal), il y a juste le transfert d’informations vérifiées à des journalistes.

La meilleure preuve que la publication de Wikileaks n’a rien de révolutionnaire, c’est qu’effectivement la très grande majorité était déjà connue, parce qu’elles avaient déjà fuitées auprès de journalistes… La seule différence aujourd’hui c’est le fait que ce soit de façon visible, à destination du grand public.

Concrètement, je pense que les vieux journalistes (Apathie ou Duhamel, pitoyables hier au Grand journal) flippent pour le privilège que leur confère leurs réseaux de sources, et que les politiques y voient un bon moyen de mettre au pas un outil -un peu trop puissant à leur goût- de transmission de vérités, qui avait par exemple sorti en 2008 la tenue des négociations secrètes sur un accord commercial anti-contrefaçon visant à mettre en place un flicage d’Internet au niveau mondial (qui est d’ailleurs en passe d’être conclu).

Comme l’a dit le républicain américain Ron Paul sur son twitter : In a free society, we are supposed to know the truth. In a society where truth becomes treason, we are in big trouble. Voilà, pas mieux.

Gabriel a un an, nous sommes rentrés de vacances

J’antidate d’une petite semaine ce post pour donner l’illusion que j’écris le bon jour : l’enfant a eu un an dimanche dernier, l’occasion d’organiser un petit goûter familial autour de bébé (ronchon d’ailleurs, ce jour là, c’est pourquoi pas de photos).

Nos vacances estivales dans le Var et en Normandie nous ont permis d’un peu déconnecter avant une rentrée qui s’annonce sportive, du côté de Sarah notamment. A suivre.

4 ans déjà !

et pour fêter ça, une bonne défaite à la télé (c’était quand même autre chose en 2006 🙂 ), et une réforme des retraites parfaitement anti-sociale… J’ai pas pris le temps de commenter ici tout ce qui se passe actuellement, les profs et les hospitaliers qu’on vire, les classes et les services d’hôpitaux qu’on ferme… Mais je n’en pense pas moins.

Par ailleurs mon bilan de compétences est fructueux, Sarah court, et Gabriel grandit. Tout va bien.

Les 85 ans de mamie Germaine !

Le 1er mai dernier, nous sommes descendus en Normandie pour les 85 ans de ma grand-mère.

Outre l’aspect joyeux et rassurant d’une grand-mère qui pense à fêter ses 85 ans, c’était l’occasion de présenter Gabriel à tout un pan de la famille, et notamment à la majorité de mes cousins et cousines (et au petit dernier Louis), avec lesquels nous nous voyons pratiquement qu’à l’occasion des fêtes de famille (et comme y’en a pas souvent…).

Bref. C’était un chouette déjeuner, avec orgue de Barbarie et quelques jolis moments, notamment quand les belles sœurs de mamie nous ont entonné une petite leçon de vie :

Ici d’autres vidéos.

Vacances en Hérault : fraîches ou pas ?

Deux petites photos de famille pour signer notre semaine de vacances entre Montpellier, que nous ne connaissions pas du tout, le charmant village de Saint-Guilhem-le-Désert et Sète, que nous visitons demain :

L’occasion de (re)voir avec joie deux amis vivant dans la région : Guilhem, survivant des confins d’Internet, et Agathe, seule amitié rescapée de mes années de collège.

Et enfin, bon anniversaire Mimille !