Dimanche 9 juillet, 18h55, chambre de la Herriot House, Dunedin.

Sarah : Nous voici de nouveau en ville ! Dunedin est une grande ville de plus de 100.000 habitants – nous avons eu une petite idée de son activité nocturne en la traversant pour atteindre le B&B, qui est du niveau de celui de Rotorua (enthousiasmant au début du séjour). Grande maison victorienne, aménagée avec goût, confortable, notre hôte nous a même fourni une petite télé pour que nous puissions regarder le match de notre lit ! How sweet ! (n’oubliez pas que pour nous, c’est réveil à 5h30 du mat !). Aujourd’hui fut surtout une grande journée de route (400 km)(Note de Guigui : ce qui porte notre compteur à 3350…), nous avons d’abord rejoint la grande ville la plus septentrionale de l’île du Sud, Invercargill, pas un charme fou mais nous avons pu déjeuner dans un café assez sympa, où la serveuse était ravie de pouvoir nous offrir ses quelques mots de français.
Puis encore, et encore de la route – il ne faut pas s’en plaindre, soleil, collines charmantes et moutons gloutons, mais Guillaume étant le seul à conduire, la fatigue se fait à force ressentir. C’est notre antépénultième étape… Un petit pincement au coeur… Il faut bien rentrer, on se paiera un bon petit déj avec Mamans Jacqueline & Patricia, Charlène et Chatounet !!!!

Mamita, Papito : Canadou est un excellent hôte ! Il est vrai que le traiteur grec est franchement pas mal. J’espère qu’il vous aura prévu des macarons pour le goûter, c’est bien la moindre des choses !

Bises à tous, bon match, vive la France, tout ça. Plein de bonnes ondes. 😉

Jeudi 6 juillet, 18h, chambre des Stables, Queenstown.

Je n’étais pas si loin pour le prono héhé… 😉 Qu’y a-t-il à tirer de ce match, sinon que la défense française doit vraiment être écoeurante à jouer ? Thuram est là pour remporter la coupe du monde, ça se sent et c’est communicatif. J’espère -ok ce n’est pas directement lié, mais c’est un mec que j’apprécie- qu’il trouvera la place qui lui revient dans la société française après sa carrière. Big up à lui donc. Quant à Zidane, lorsqu’il est un peu surveillé il peut moins cacher le poids des ans, c’est normal. Ca me fait bien marrer que les français aient marqué grâce à un plongeon face aux champions du monde de la discipline. Enfin c’est bien, un peu moins enthousiasmant que les deux derniers tours, mais l’exploit est là. Nous devrions pouvoir assister à la finale lundi matin de notre lointaine Nouvelle Zélande. Seulement le match ayant été avancé à 20h, vous devrons nous lever à… 5h30 pour suivre le live ! C’est malin.

Bref. Et comme promis hier, nous avons fait du SKI aujourd’hui. Incroyable (je vous rappelle qu’on est le 6 juillet…). Sarah a eu un petit coup de mou vers 10h mais j’ai réussi à ramener l’enthousiasme dans les rangs. 15km d’une route surréaliste (un chemin de terre en haute montagne, le vide à gauche, la montagne à droite, et pas la moindre barrière…) pour atteindre les Remarkables, un des deux domaines du coin. Les Remarkables, ça se mérite. Trois télésièges et une quinzaine de pistes. Peut-être pas de quoi passer une semaine donc, mais largement une après midi de glisse. Nous avons d’ailleurs vaillament exploré toutes les vertes, sans la moindre chute à déplorer. Une très belle après midi donc, boostée par un temps de nouveau impeccable. C’est incroyable à quel point le soleil nous suit. Pour preuve le ferry que nous avons pris il y a une semaine a été annulé pour cause de trop mauvais temps. Ca arrive une fois par an…

Flashback… Vendredi 30 juin, midi, ferry entre Wellington et Picton.

Guigui : Incroyable, nous sommes SEULS sur ce ferry reliant l’île du Nord à celle du Sud, la faute à une réservation datant du temps où ce bateau était prévu pour accueillir du monde. Ca tangue franchement, malgré la mine réjouie de nos hôtes ce matin lorsqu’ils nous ont annoncé qu’il n’y avait pas de vent aujourd’hui, ce qui devait rendre le voyage confortable. On comprend la présence de « motion sickness bags » un peu partout. La vue depuis le pont est superbe, comme d’habitude en fait depuis notre arrivée (genre le mec blasé…).

Cela fait donc une semaine que nous sommes là. Sarah a raison de faire remarquer que ce voyage a la bonne idée de ne pas passer trop vite… Nous prenons notre temps, vivant au jour le jour. Nous ne verrons probablement toutes les merveilles de NZ, mais est ce vraiment le but des trois semaines ? Non clairement, puisque nous sommes là pour avant tout profiter l’un de l’autre, enfin… Chaque journée est un petit cadeau à déballer, avec son lot de tendresse, de bêtise, de fou rires, de mal au ventre (j’ai personnellement un peu de mal à me faire à la gastronomie locale…), d’amour (ahah). En attendant demain nous allons faire du kayak de mer, et ça déchire. Bon allez, je m’en vais me retourner sur le pont.

Sarah : en effet, il est toujours sur le pont ! Je suis restée plutôt à l’intérieur, un peu plus inconfortable avec le mal de mer et en ai profité pour terminer un livre que je vous conseille vivement : Un secret, de Philippe Grimbert, éditions Livre de Poche (même pas la ruine). Comme quoi, on a même le temps de lire et d’être franchement ému – ça sert aussi à ça cette escapade. N’empêche que dehors le paysage est délirant, très Seigneur des Anneaux/scandinave/n’est ce pas la famille Cohen vous voyez de quoi je parle… donc j’y retourne, me faire décoiffer par ce vent à décorner les boeufs. Cheers people !

Vendredi 23 juin, 12h30, Starbucks Café, centre d’Auckland

Guigui : Nous y voilà enfin. Vingt deux heures d’avion en guise de sésame pour trois semaines de lune de miel. Nous commençons – tout du moins je commence – à réaliser tout ce qui s’est passé depuis une semaine. Le mariage s’est vraiment bien passé, ce n’était pourtant pas gagné d’avance et c’est une vraie récompense par rapport à notre investissement dans l’année.
Je regrette juste de ne pas avoir pris la parole pendant le diner pour remercier tous ceux qui se sont tant investi depuis plus d’un an : nos parents, nos témoins, nos temps-spi-ers. Cette belle alliance ne cesse de me rappeler tout le chemin que nous avons parcouru. Elle est bien cette alliance. 😉

Bref. La Nouvelle Zélande : pour l’instant c’est anglophone (ahhhh !), c’est hivernal, mais c’est chaleureux. En tout cas les quelques autochtones que nous avons cotoyé le sont avec nous. Certes Auckland ne semble pas déborder de charme, mais c’est une première étape confortable avant les jours à venir, et les paysages qui nous sont promis. Nous verrons ça, et vous le verrez avec nous si vous passez par ici… :p

Sarah : Salut les jeunes. Contente de voir que tout le monde piste le blog, ça promet d’être un bon moyen de se donner des nouvelles. Et en effet, merci encore pour tout, on commence à atterrir pour de bon (attention humour).
Le choc de la température est rude, même si on avait un peu prévu. Et pour ma part, suis très heureuse de l’anglophonie ambulante… Ca fait du bien, je me frotte aux rudes accents au téléphone, faut se concentrer, quoi !
Je profite de mon Guigui, que pour moi, plus de téléphone, plus de contraintes, on fait comme on a envie. On pense à vous tous très fort, amis et famille à deux et quatre pattes.
Envoyez nous un peu de chaleur dans vos mails et messages !
On vous embrasse fort fort de nos dix heures de décalage !

Premier coucou

de Singapour… Un acces internet gratuit le temps d’une courte escale, l’occasion etait trop belle. Douze heures d’avion ca calme. Surtout avant de s’en manger dix autres. Mais au bout… le graal. 😉

A noter que ces fourbes n’ont rien daigne offrir aux jeunes-maries-en-lune-de-miel que nous sommes. Salauds.

J-39 (petit bilan de notre dernier grand week end de préparation)

Ce week end c’était la foire-à-tout à Pont-Farcy. Quelle belle occasion pour faire le tour de la région du mariage, sous une pluie toute normande… Nous avons donc vus :
– l’esthéticienne et la coiffeuse granvillaises : je pense que Sarah a validé. En tout cas moi c’est le cas. Tout ne fut pas parfait mais c’est bien là l’intérêt de l’essai avant le mariage.
– le traiteur : de la balle. Le repas sera bon.
– la surprise romantique. Je ne sais pas à quel point Sarah souhaite que nous dévoilions cela, mais nous nous sommes mis d’accord pour profiter d’un moyen de transport pas banal et romantique à souhait.
– la star ac’ : rien à voir mais j’ai aussi appris que ma petite cousine était présélectionnée pour la prochaine Star Ac. C’est chié non ?

Nous reste à envoyer une poignée de faire parts, recevoir les dernières réponses (Thibault R. par exemple, si tu me lis…), acheter le vin et plus généralement la boisson, organiser les couchages, essayer le costume (19 mai), terminer les boites de dragées, mettre en place le temps spi, faire le plan de la salle, imprimer les menus, recevoir nos bagues de fiancailles alliances (lol), et puis ces centaines de détails auxquels on ne pense qu’en voyant la date se rapprocher (je ne ferai pas la liste, mais Sarah l’a bien quelque part).

Mariez vous qu’ils disaient. On ne m’y reprendra plus. Mouahah.