Vendredi 23 juin, 20h53, notre chambre au Chalet Chevron

Sarah : on vient juste de se réveiller. Oui, oui, on ne rit pas, c’est la grande souffrance du jet lag (also known as ze grand décalage horaire dans ta face). Du coup, dodo de 16h30 à 20h30 heure d’ici (6h30-10h30 heure française, charmante grasse mat)… et on rate un concert d’un ami, Matthew, qui vit à Auckland et que j’ai eu au téléphone tout à l’heure. Il va falloir que je me targue d’un grand mail d’excuses et normalement on se voit demain.
En ville, toujours pas trouvé d’écharpe ni de gants (que j’ai oubliés à Paris…) sauf dans un magasin super technique où le prix était également très technique… On a fait grimpette sur Sky Tower, très haute tour qui fout le vertige au centre d’Auckland (Note de Guillaume : Marie, y’a pas moyen que je saute de là haut !), puis pris un bus qui a le mérite de faire un grand tour de la ville (un peu comme le PC) – et c’est là qu’on a commencé à piquer du nez comme des nonagénères.
Que voulez vous…
(je fais la groupie, je me repasse les photos du mariage… Cheers).

Plus tard… dans la même chambre.
Guigui : Nous sommes rentrés… Après nous être fait jeter d’une demi douzaine d’endroits (« 10 pm it’s 10 pm« ) du très branché quartier Parvell au milieu duquel nous crêchons en ce moment, nous avons du nous résigner à faire banquet chez un spécialiste de hamburgers. Après le Burger King sur le pouce de ce midi, on peut dire que nous avons pleinement profité de la gastronomie néo zélandaise en cette première journée. Enfin je suis mauvaise langue, ce soir c’était bon.

Une petite pensée pour les bleus qui jouent demain matin. A l’heure où j’écris ces lignes nous ne savons pas le score. Demain réveil à 7h25 pour recevoir le loueur de voiture qui vient nous chercher au B&B (c’est ça les voyages de noces… héhé). J’espère que nous aurons entre temps de voir ça. 😉

Nouveau concept… le dialogue on the blog.

Guillaume – Nous voici tous deux devant le PC familial. C’est fou, profitons en pour raconter ce week end clé.

Sarah – Mentionnons avant toute chose, que nous écrivons du PC de Guillaume qui n’est PLUS le PC familial, depuis qu’il a été colonisé par Linux et que moi rien y comprendre. Mais je t’en prie, Guigui, raconte nous !

Guillaume – Bon pour ma part ce week end commence vendredi soir, même si cela n’a rien à voir avec le mariage. Quoique, puisque j’ai promis à cette occasion aux PD’s de leur envoyer un faire part. Mais bref. Je suis allé au Havre voir le derby normand, avec les conséquences qu’on peut imaginer sur ma fragile santé. Or le lendemain matin…

Sarah – On démarrait la journée avec à 9h15 un entretien avec le père Stéphane Palaz, à St Etienne Du Mont… Comme (presque) prévu, je suis arrivée en retard à 9h45 et Guillaume est arrivé un poil après l’heure prévue avec une extinction de voix carabinée et des yeux tout fatigués !

Guillaume – Faut-il préciser que c’était le jour de mon anniversaire. Mouahah. Pour ma défense, j’avais eu la surprise de trouver la crêperie fermée à mon arrivée, ceci expliquant cela. Bref, nous voilà avec Stéphane, qui est en fait l’aumônier de mon groupe scout. On se connait bien, c’est un chic type. Nous présentons donc nos questions et nos points de vue, il cherche à connaître Sarah, tout se passe bien.

Sarah – Et là, c’est le drame (je déconne) – on a essayé d’être les plus sincères possibles dans ce qu’on ressentait, dans ce qu’on voudrait pour notre mariage. Il en est ressorti plusieurs choses :

  • difficile a priori de se marier hors d’une église, ce qui est un concept assez difficile pour moi de prime abord, à voir… en particulier on compte jeter un coup d’oeil à l’église de Braffais, lieu tellement peu utilisé que c’est l’épicier qui a les clés !
  • qui dit Stéphane, dit prêtre, dit mariage inscrit sur les registres du diocèse…

Et je laisse Guillaume vous parler des principes de fondation du mariage, qui restent tout de même le moment fort en émotion de cet entretien…

Guillaume – C’est clair. On en avait déjà parlé avec Stéphane, mais ça faisait du bien de se l’entendre re-préciser. L’Eglise catholique suspend le mariage au respect de quatre points : liberté du choix (ok), fidélité (ok 🙂 ), ouverture à la paternité (ok 😀 ) et indissolubilité (en gros « vous donnez votre vie l’un à l’autre »). Trop beau, forcément, ça en donne les larmes aux yeux. C’est ça aussi qu’il manque dans le mariage civil, cette quête d’absolu. Enfin j’suis fan.
Bref nous voilà embarqués là dedans, il se pourrait qu’il y ait des changements par rapport à ce que nous imaginions jusque là. Il se pourrait. Mais à l’heure où cet entretien se terminait, où il devenait raisonnable de retourner se coucher, Sarah enchainait :

Sarah – avec les premiers essayages de robes chez Pronuptia (oui, oui, toujours www.pronuptia.fr), accompagnée de Charlène et Marion. Arrivée avec un peu de retard, j’ai pu essayer trois robes en à peu près 40 minutes (essayages chrono du samedi matin, la boutique pleine à craquer des jeunes filles essayant, avec nuée de mamans, tatas et amies autour). Alors nommons les trois robes essayées A, B et C (confidentialité vis à vis du Guigui, les filles qui lisent peuvent m’écrire pour avoir les noms des robes !): robe A essayée en premier, pas mal, reste dans les possibilités, peut être un peu trop simple. Robe B sur laquelle je fantasmais depuis un bon bout de temps mais qui ne me va pas top top, decue par le vert trop vert, le tout qui fait trop meringue. Et enfin, la robe C, inattendue mais la mieux ! Je n’en dis pas plus…. 2e manche mardi soir prochain avec les mêmes et maman ! Un peu mieux coiffée et maquillée que samedi dernier en sortie de garde ne serait non plus pas du luxe…

Guillaume – en fait le week end mariage s’arrête là, tu confirmes mon coeur ?

Sarah – Euh oui, pour la suite ce fut sieeeeeeeeeste et dîner festif d’anniversaire ! Quant au dimanche marmotte, n’en parlons pas !

Guillaume – Enfin si ce fut un grand plaisir d’apprendre la probable belle nouvelle de la part du couple-ami le plus accro de ce blog. 😉