Sans vouloir briser le suspense…

Sachez…

  • que les premiers faire-parts sont imprimés et prêts à être envoyés.
  • que la mairie de Braffais n’est pas si petite que ça. En fait.
  • qu’il fera beau en Normandie le 17 juin 2006.
  • que ma frangine -qui a activement participé à la création des faire parts- a ouvert un livre d’or sur son site web (cf. liens en bas à gauche).

Voilà tout. 😉

Pour les beaux yeux de ma belle…

Petit signe de vie, entre une écriture de comptes et l’impression des post-it pour la crêpe du jour (la Louise-Bonne, trop bien non ?). Nous sommes tous les deux pris dans les remous de nos vies professionnelles (sic) respectives, ceci expliquant notre relatif silence.

Mais bref ce n’est pas ici le sujet, alors voici un petit topo sur ce qui s’est passé récement :

  • nous sommes passés ouvrir… une liste de mariage. Hum… je dois admettre -et ça n’engage que moi hein- que j’ai du mal à m’enthousiasmer pour ces catalogues sans fin de boutiques toutes plus classes les unes que les autres. Baccarat par ci, Bang & Olufsen par là, Longchamp pour ma besace… notre chez nous de 200m² ne manquera de rien. 😉 Il faut reconnaître cependant que la liste des boutiques est impressionnante et plutôt de bon goût. Je me suis surpris à envisager une machine à café au prix indécent, avant de redescendre sur Terre, Dieu merci. Ca ne va pas plaire à ma chérie, mais je te fais une confidence, lecteur : entre toi et moi, si tu souhaites verser ton écot à notre union, je suis plutôt plus favorable à une participation au voyage en…
  • oui, parce qu’en fait on est aussi allé voir l’agence de voyages samedi dernier. Une agence de voyages spécialisée sur une lointaine destination. Tu me demandes laquelle ? Lecteur, un indice s’affiche en bas de votre écran : « tous tout noirs »…

Le Bénin ?! Et non, quel dommage désolé, la bonne réponse était la Nouvelle Zélande (les all blacks, c’était pourtant simple…). Bref ça coûte cher. Enfin pas autant qu’en hiver a priori, mais quand même*. Et ça a l’air chan-mé (cace-dédi à tous les habitués du chan-mé). Voilà. Le programme du voyage pour les connaisseurs : Auckland – Paihia – Rotorua – Wellington – Te Anau – Dunedin – Mt Cook – Christchurch. Et le premier qui nous fait la remarque qu’il y a l’Irlande plus près de nous (…) ne sera pas invité au diner de mariage, c’est clair ?

En dehors de ça… toujours rien de neuf du côté DJ et photos. Je DOIS m’en occuper rapidement. Du nouveau à ce sujet en janvier, c’est promis ! @ bientôt donc.

(*) D’où la subtile confession, vous l’aurez compris.

Nouveau concept… le dialogue on the blog.

Guillaume – Nous voici tous deux devant le PC familial. C’est fou, profitons en pour raconter ce week end clé.

Sarah – Mentionnons avant toute chose, que nous écrivons du PC de Guillaume qui n’est PLUS le PC familial, depuis qu’il a été colonisé par Linux et que moi rien y comprendre. Mais je t’en prie, Guigui, raconte nous !

Guillaume – Bon pour ma part ce week end commence vendredi soir, même si cela n’a rien à voir avec le mariage. Quoique, puisque j’ai promis à cette occasion aux PD’s de leur envoyer un faire part. Mais bref. Je suis allé au Havre voir le derby normand, avec les conséquences qu’on peut imaginer sur ma fragile santé. Or le lendemain matin…

Sarah – On démarrait la journée avec à 9h15 un entretien avec le père Stéphane Palaz, à St Etienne Du Mont… Comme (presque) prévu, je suis arrivée en retard à 9h45 et Guillaume est arrivé un poil après l’heure prévue avec une extinction de voix carabinée et des yeux tout fatigués !

Guillaume – Faut-il préciser que c’était le jour de mon anniversaire. Mouahah. Pour ma défense, j’avais eu la surprise de trouver la crêperie fermée à mon arrivée, ceci expliquant cela. Bref, nous voilà avec Stéphane, qui est en fait l’aumônier de mon groupe scout. On se connait bien, c’est un chic type. Nous présentons donc nos questions et nos points de vue, il cherche à connaître Sarah, tout se passe bien.

Sarah – Et là, c’est le drame (je déconne) – on a essayé d’être les plus sincères possibles dans ce qu’on ressentait, dans ce qu’on voudrait pour notre mariage. Il en est ressorti plusieurs choses :

  • difficile a priori de se marier hors d’une église, ce qui est un concept assez difficile pour moi de prime abord, à voir… en particulier on compte jeter un coup d’oeil à l’église de Braffais, lieu tellement peu utilisé que c’est l’épicier qui a les clés !
  • qui dit Stéphane, dit prêtre, dit mariage inscrit sur les registres du diocèse…

Et je laisse Guillaume vous parler des principes de fondation du mariage, qui restent tout de même le moment fort en émotion de cet entretien…

Guillaume – C’est clair. On en avait déjà parlé avec Stéphane, mais ça faisait du bien de se l’entendre re-préciser. L’Eglise catholique suspend le mariage au respect de quatre points : liberté du choix (ok), fidélité (ok 🙂 ), ouverture à la paternité (ok 😀 ) et indissolubilité (en gros « vous donnez votre vie l’un à l’autre »). Trop beau, forcément, ça en donne les larmes aux yeux. C’est ça aussi qu’il manque dans le mariage civil, cette quête d’absolu. Enfin j’suis fan.
Bref nous voilà embarqués là dedans, il se pourrait qu’il y ait des changements par rapport à ce que nous imaginions jusque là. Il se pourrait. Mais à l’heure où cet entretien se terminait, où il devenait raisonnable de retourner se coucher, Sarah enchainait :

Sarah – avec les premiers essayages de robes chez Pronuptia (oui, oui, toujours www.pronuptia.fr), accompagnée de Charlène et Marion. Arrivée avec un peu de retard, j’ai pu essayer trois robes en à peu près 40 minutes (essayages chrono du samedi matin, la boutique pleine à craquer des jeunes filles essayant, avec nuée de mamans, tatas et amies autour). Alors nommons les trois robes essayées A, B et C (confidentialité vis à vis du Guigui, les filles qui lisent peuvent m’écrire pour avoir les noms des robes !): robe A essayée en premier, pas mal, reste dans les possibilités, peut être un peu trop simple. Robe B sur laquelle je fantasmais depuis un bon bout de temps mais qui ne me va pas top top, decue par le vert trop vert, le tout qui fait trop meringue. Et enfin, la robe C, inattendue mais la mieux ! Je n’en dis pas plus…. 2e manche mardi soir prochain avec les mêmes et maman ! Un peu mieux coiffée et maquillée que samedi dernier en sortie de garde ne serait non plus pas du luxe…

Guillaume – en fait le week end mariage s’arrête là, tu confirmes mon coeur ?

Sarah – Euh oui, pour la suite ce fut sieeeeeeeeeste et dîner festif d’anniversaire ! Quant au dimanche marmotte, n’en parlons pas !

Guillaume – Enfin si ce fut un grand plaisir d’apprendre la probable belle nouvelle de la part du couple-ami le plus accro de ce blog. 😉

Arf… la nouvelle vie.

Peu de mises à jour actuellement, et pour cause : après deux trois semaines de repos, le GuiGui s’est effectivement lancé dans le grand bain (le grand seau ?) de la crêperie. Enfin toujours est il que nous avançons, un peu. Les faire-parts sont en préparation, avec l’aide de Cha. Le texte, le format, la police, les couleurs sont choisis. Reste les dessins. A suivre. L’éventuel dj devient un sujet de discussion : un local, avec tous les risques que cela comporte en terme de Gilbert Montagné-ite ? un parisien ? un iTunes ? Si vous avez un avis sur la chose nous sommes preneurs. Le choix du photographe conduit un peu au même débat.

Voilà, y’a de quoi faire. Mais on s’y met, on s’y met.

Début de la vraie vie ?

Hier soir c’était mon pot à Hemisphere, la conclusion de 3 années d’apprentissage. Une nouvelle page se tourne.

Tout s’annonçait plutôt bien, le magnum de Cordon Rouge était frais, seule manquait Sidonie retenue par son nouveau taf. J’allais et venais dans la pièce où j’ai passé tant de temps cette année (à travailleur sérieusement parfois, à m’ennuyer sec souvent). Je me faisais la réflexion que pour rien au monde je ne reviendrai là. La piqure de rappel est bienvenue au moment où l’impatience de ma mère de me voir prendre des responsabilité à la crêperie commence à se préciser.

18h45 : Céline et Alex sont revenus du Franprix avec de quoi garnir encore un peu plus le pot (de quoi faire boire 50 personnes à Hemisphere…), Sido est enfin arrivée. Beaucoup de monde est là même si tout le monde est logiquement pressé. Franc -le chef- embraie sur le discours. Et dans un grand sourire nous démonte, Sido et moi. Sido le prend un peu mal, moi je m’en cogne, je sais ce qu’il pense de mon boulot, et moi je sais ce que j’ai fait. Et puis on connait le personnage…

Vient ensuite le moment des cadeaux. Surprise, on pensait honnêtement ne pas en recevoir. Comme quoi on est mauvaises langues… Amandine nous offre deux petits emballages jaunes, que nous ouvrons… D’une une pochette noire tout plastique, je sors un…

Couteau de poche pique-nique
* Acier inox mat
* Peut servir de fourchette et couteau ou de fourchette et cuillère
* Comprend un ouvre-boite, un décapsuleur, un tire-bouchon et un perçoir.

Voilà. Bon c’est gentil. Mais Amandine, c’est à mon tour d’être un peu vexé, parce que quand on n’a pas envie d’offrir un cadeau (ou qu’on n’en prend pas le temps…) (ou qu’on n’a pas d’idée…), il est préférable de ne pas se forcer. La prochaine fois que tu n’auras pas de cadeau à 15h pour un départ, laisse tomber, ce n’est pas la peine de te faire chier à trouver quelque chose de ta poche. Autant une carte dédicacée m’aurait fait plaisir, autant là le poids des bonnes mœurs a écrasé ce qui restait de spontanéité à ce geste. Enfin l’autocollant « Plaisir d’offrir » sur la pochette m’a fait marrer quand même.

Ce matin tout cela me fait plutôt sourire, Dieu merci. Mais plus profondément il me reste le sentiment de m’être trompé de dess, et de ne pas avoir été à ma place cette année…

PS : Bientôt un point sur les préparations de notre mariage, parce qu’il parait que le blog doit parler de ça ! ;o)

Edit du lendemain : c’est officiel, j’ai mon dess sans passer par la case rattrapages. Comme quoi y’a pas de justice.

Liberté, j’écris ton nom

Facile de reprendre les mots d’Eluard dans ma situation… Le mémoire est rendu et soutenu. Il se trouve être médiocre, mais a priori suffisant pour achever cette année laborieuse. Après une année vécue en dilettante, il aurait finalement été peut être injuste qu’il en soit autrement.

La crêperie, le mariage, les pionniers, les différentes sites web à mettre à jour (je pense à toi Sylvestre), toutes ces personnes à revoir, etc. Un beau programme pour cette année finalement, que j’espère plus palpitante.

Un merci pour finir à Sido, Rudy, Chabanne, Alain, Aziz (etc.) sans qui je ne serai peut être pas allé au bout de ce Dess. 🙂

PS : Les photos du Portugal sont enfin en ligne. 🙂

Télégramme du fond de mon ensommeillement

Mémoire terminé stop – 56 pages, 1380 lignes et 10900 mots stop – Cent fois l’heure d’aller retrouver Sarah dans notre lit douillet stop – Vivement le retour à la vie normale, j’en peux plus stop

PS: Pour le fun le titre du mémoire : « Ingénierie des modèles et pérennité dans une PME ». La problématique : « Comment maintenir une activité récente et en développement, liée à un outil non pérenne ? ». Génial non ?

Entre deux pages de mémoire…

A mon tour de faire un compte rendu de ce retour du Portugal.

Le voyage fut un grand moment de vie, à deux, tout au long des routes portugaises. Tout plein de belles images que j’aimerai pouvoir conserver en tête (à ce sujet, les photos de notre périple sont sur l’album).

La rentrée est effectivement pénible, avec toutes ces échéances universitaires (et autres) condensées en si peu de temps. Le 10 octobre vers 15h, en sortant de ma soutenance de mémoire, je perdrais définitivement mon statut d’étudiant en échange d’une part (temporaire ?) de liberté. Rien de très précis sur ce qui m’attend après, si ce n’est l’envie de gagner en temps disponible, histoire de pouvoir en prendre pour tous ceux que j’ai pu ne pas beaucoup voir ces derniers mois/années, de m’occuper de notre mariage, de mener à bien ma dernière année de chef scout, de me vider la tête un peu aussi.

Comme vous le savez (ou pas) je vais m’investir dans la crêperie dans les semaines à venir et pour quelques temps. Ma mère me l’a proposé (demandé ?), et le principe ne va pas pour me déplaire. Apprendre un nouveau métier qui me servira probablement à l’avenir, être mon co-patron, etc. J’ai un peu acquis la certitude que je ne suis pas fait pour être salarié. En tout cas pas dans les conditions qui étaient celles de mes environnements d’apprentissage.

A croire que c’était écrit.